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[Mood] MA VISION DE LA PRÉCARITÉ (ET COMMENT J’AIMERAI EN SORTIR)

Dernière mise à jour : 26 nov. 2020




Une relation de couple durable, ça a un prix : se connaître, avoir un logement adapté, se nourrir décemment, mener une vie épanouissante, pouvoir faire appel à quelqu’un…


Un métier à notre image, ça a un prix : se connaître, être disponible, être apte, être qualifié, savoir se positionner dans une équipe de travail, savoir coopérer.


Être libre ça a un prix : se connaître, savoir gérer son temps, savoir gérer ses ressources, savoir gérer sa santé, avoir accès à l’information, être mobile, connaître le cadre légal dans lequel on vit…


Intuitions du jour :

Le marché du travail est accessible à tous, à condition d’identifier clairement l’offre, la demande et de former chaque citoyen dans cette démarche. L’État et la Justice ne sont plus au fait des échanges qui ont lieu, leurs termes sont discriminatoires et complexes. Une partie de la population est apte à agir dés à présent, elle manque d’une visibilité sur les actions auxquelles elle peut prendre part et d’un facteur de motivation clair : l’argent.

La reconnaissance, l’épanouissement ne peuvent se faire dans un situation précaire.




MA VISION DE LA PRÉCARITÉ (ET COMMENT J’AIMERAI EN SORTIR)


La précarité est un destructeur de valeur, elle maintient l’individu dans un sentiment d’insécurité qui bride sa créativité, elle n’accorde pas suffisamment de ressources pour pouvoir travailler dans un cadre adapté, ni d’ailleurs pouvoir s’offrir de faire la part des choses entre le travail et la vie privée, puisque le travail devient alors indispensable pour subvenir à ses besoins.


La précarité coupe la possibilité de visions à long terme, réduit les échanges aux interactions vitales et intéressées, augmente les tensions au sein des familles dont chaque membre se sent responsable de sortir de cette précarité.


La mobilité est réduite au minimum vital, réduisant les expériences ressourçantes, inspirantes.


La précarité limite également l’accès au soin et au bien être, ce qui peut accentuer un phénomène de dégradation physique et psychologique croissant.


Quand on est précaire, on s’accroche à ce que l’on a. Et on a peur de le perdre le lendemain. On se concentre sur les possessions matérielles car notre confiance en nous baisse, chaque geste du quotidien est réduit à sa valeur marchande, « le temps c’est de l’argent ». Aller manger au restaurant devient un luxe, le goût devient un luxe, la vue devient un luxe, l’expérience de nouvelles choses devient un luxe…


Le sommeil en est affecté, à mesure que les angoisses grandissent et que le mental tente de leur trouver des réponses, l’énergie vitale baisse, et avec elle l’enthousiasme, l’entrain, la détermination, la motivation. Les traits du visage changent avec l’image que l’on a de soi. La peur du jugement s’accentue, car avec le déclin psychologique et physique, notre apparence elle même reflète notre situation.


On commence à envier les autres, à chercher des raisons de penser qu’ils ne méritent pas ce qu’ils possèdent, on aimerait être à leur place mais on préfère se dire qu’ils se sont travestis sur l’autel de ce monde qui semble nous repousser. Plutôt que de leur demander de l’aide. L’argent devient un tabou, on se cache derrière de belles intentions pour justifier la moindre économie, sauver le moindre rond devient un obsession.


On commence à se haïr pour les contrats qu’on a pas pris le temps de lire, qui nous coûtent chaque mois sans pouvoir s’en détacher. On culpabilise pour les petits plaisirs passés et nos élans de générosité. Les moments d’humanité disparaissent, l’amour en prend aussi un coup, on s’accuse de paresse, d’incompétence, et ainsi de suite. La vie devient une série de chiffres, une équation où la principale inconnue, c’est nous.


On exclue le bénévolat de nos activités, on se demande si, lorsqu’on lui file un coup de main, ce pote ne devrait pas nous payer. Et on a peur de demander. Peur d’appeler à l’aide, parce qu’appeler à l’aide ce serait reconnaître devant la société qu’on n’arrive pas à vivre avec. Qu’elle nous oppresse et nous bousille, nous fait perdre nos âmes d’enfants, nous change en calculettes de chair, de doutes et de sang.


On aurait honte devant les autres, qui nous diraient de faire l’effort, nous regardent comme des fénéants, des profiteurs, des bonnets d’âne, nous qui étions bon à l’école aujourd’hui c’est de nous qu’on ricane. On arrive pas à comprendre… Pendant toutes ces années, qu’est ce qu’on était censé apprendre ? On se demande si on a pas loupé une marche… Tous ces bulletins, ces rendez-vous, ces compliments et ces félicitations, qu’y avait-il derrière sinon la confirmation qu’on était bien rentré dans le moule ?


Alors on regrette d’avoir quitté les études supérieurs, de n’avoir que le BAC, d’avoir passé plusieurs années à se chercher dans des asso. On se dit qu’on a pas assez appris, qu’on est inapte ou bien trop lent, ou trop rebelle ou trop soumis ou trop soi même ou pas assez. On galère à s’aimer, on en parle tout le temps, et quand les autres nous demandent ce qu’on fait on préfère changer de sujet.


Dés le réveil, on ne pense qu’à ça, on entend plus le cri des oiseaux, on a plus hâte d’aller dehors, on ne sent presque plus son corps, on pense aux besoins de la planète, aux moyens financiers privés, aux business modèles des Start Up, à cette petite annonce qu’on devrai mettre, au temps qu’il nous reste avant ce soir, on pense aux putains de tâches quotidiennes qui nous éloignent de notre mission qu’on s’dit qu’elle sera salutaire, on essaie de méditer, on ferme les yeux, ça continue, alors on prend l’ordinateur, on s’empresse d’ouvrir le bloc note, on sait qu’on risque de réveiller la femme qui dort juste de l’autre côté, celle qu’on aime et à qui on a fait tant de promesses, on écrit pour enfin en parler, parce que c’est trop dur de le cacher, mais comme on assume pas vraiment on parle au pluriel, comme pour se rassurer et se dire qu’on est pas seul dans ce bordel.


Et si je suis seul ? Eh bah tant pis ! Au moins j’aurai l’audace de l’avoir dit, aujourd’hui je galère, aujourd’hui j’en chie ! J’me sens pas bien, j’ai besoin de toi, toi qui me lis, oui oui, de toi. Je te demande pas de me dire ce que je devrais faire, ni questionner ma volonté. J’ai toujours fait mon maximum, même si ça s’compte pas en deniers. POINT BARRE.


C’est dur à lire n’est ce pas ? Ça change des mes paroles d’espoir, fraternité toussa toussa… Ca fait aussi partie de moi, y a de la colère, y a du dégoût, du désarroi. Et je voulais que ça aussi, tu le saches. Y a de la souffrance dans mon vécu, et cette souffrance elle a un grand besoin de reconnaissance. Infinie même.


La pression de notre société productiviste me sépare de beaucoup de choses dans ce monde. J’aimerai avoir le temps d’écrire, de chanter, de sculpter, de créer librement. Mon humanité meure un peu chaque jour que je passe à essayer d'entrer dans ce putain de moule.

Je crois qu’un autre monde est possible, je crois qu’on a besoin des artistes pour écrire une nouvelle humanité.


J’ai besoin de ton aide !

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JE SUIS UN ARTISTE 3.0.


Si tu me connais, tu connais ma capacité à m’émerveiller des choses de la vie, tu sais la profusion d’idées qui parviennent à mon esprit, tu sais la joie que je peux témoigner quand je passe au dessus de mes soucis. Mais tu sais aussi la puissance qui peut émaner de mon être quand je suis confiant, quand je sais ce que je fais. Cette puissance s’est notamment manifestée sur scène, et je suis convaincu qu’elle peut exister dans bien d’autres espaces. Aujourd’hui, j’ai besoin de sortir de la précarité financière pour pouvoir me projeter et agir pour le bien commun.


J’ai tellement de projets pour l’humanité… Tellement d’idées et de savoirs que j’aimerai partager, mais pour le moment, je suis trop préoccupé par la question « comment je vais payer les réparations de ma voiture le mois prochain, et les courses, et le loyer et…. »

Aujourd’hui, cette question occupe mon espace mental en permanence. Du coup, tout mon potentiel intellectuel est dédié à cette problématique individuelle…


En résumé, je ne pense qu’à moi et à mes problèmes, ça me rend dingue de voir mon potentiel utilisé de cette façon, j’ai l’impression que MON CERVEAU NE SERT À RIEN !!!


C’est pourquoi je te propose aujourd’hui de LOUER MON CERVEAU :D




"Frédéric Mazella trouvait insupportable que des voitures circulent presque à vide, il a inventé BlaBlaCar

Brian Chesky trouvait stupide que des logements habitables restent inoccupés, il a inventé AirBnb

Yoan Schumacher trouvait fou que l’intelligence d’un individu ne serve qu’à sa propre subsistance, il a inventé Rentmybrain.fr"


Je suis persuadé que tu as des problématiques dans ta vie pour lesquelles je pourrais trouver des réponses innovantes et adaptées.


À la fin d’une séance de travail, tu repars avec un compte rendu détaillé que tu pourras utiliser librement.


Comme je débute, je te propose un tarif au SMIC, 10,15€/l’heure.


Réserves ta séance par mail en m'écrivant ta problématique :

yoan.schumacher@gmail.com


Bisous !





 
 
 

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